FFFC-BARREAU DE PARIS

Malgré une entame de match solide et des conditions météo dantesques, le FFFC concède sur sa pelouse une défaite plus qu'imméritée au regard de la physionomie du match.
Diminué par l'absence de certains cadres (Ernest, Charles, un vrai goal), le club de la capitale réussit tout de même à aligner un onze plus que compétitif (on notera les débuts de Vincent et le retour d'Antonin, victime l'an passé d'une quintuple rupture des ligaments croisés du genou), les tacticiens du club se permettant tout de même de laisser Julien, Alexandre ou même Hadrien sur le banc au début de la rencontre.
Fort de son succès de la semaine passée, l’équipe rentre sur le terrain déterminée et pleine d’envie à l’idée d'obtenir une deuxième victoire consécutive, de franchir un nouveau pallier, d’aller tutoyer les sommets à 8 mois de la Coupe du monde. Les onze joueurs, portés par leurs leaders vont donc largement dominer la première demi-heure de la partie en inscrivant trois buts. Cependant, l’équipe retombe dans ses travers, suffisante, trop sure d’elle, elle va laisser ses adversaires revenir à 3-2 juste avant la mi-temps en passant totalement à côté du dernier quart d’heure de la première période.
Les joueurs vont alors peu à peu sombrer au coup d’envoi du deuxième acte, toujours aussi désorganisés et parfois mal chanceux ils vont se retrouver livrés à eux-mêmes face à une équipe truqueuse et provocatrice. Mais face à l’injustice un sentiment de révolte va émerger, l’équipe dépassée, fatiguée et menée au score va troquer ses lourdes jambes contre des ailes et tel le phénix va renaitre des ses cendres inscrivant le but de l’espoir à 20 minutes du coup de sifflet final.                        
Nos héros vont alors lutter,  soulagés par les deux excellentes rentrées d’Hadrien et Alexandre, l’équipe va oublier la douleur pour aller chercher la victoire, sa victoire. S’en suivront alors plusieurs minutes de combat acharné dans l’enfer du polygone stadium, sous des pluies diluviennes. 
Mais l’équipe va être coupée en plein élan, nos braves compères, usés par les coups, diminués par leurs efforts continuels et démesurés vont céder à la 112ème minute des arrêts de jeu de la quatrième période des prolongations.
Thomas M 6,5
Antonin 7
Kaizer 8
Thomas C 7,5
Adam 6,5
Tanguy 7,5
Vincent 8
Nicolas 7
Etienne 8
Melchior 3,5
Fréderic 9,5
Buts: 4 Fréderic
Passes: 2 Etienne, 1 Aurelien, 1 Nicolas